Quels sont les inconvénients d’une activité complémentaire ?

En tant qu’indépendant complémentaire, vous combinez le meilleur de deux mondes : la stabilité d’un emploi salarié et la flexibilité de vous adonner à votre passion, tout en gagnant un revenu supplémentaire. Et souvent, cette activité complémentaire finit par devenir l’activité principale.

Le statut d’indépendant complémentaire est intéressant, mais il a aussi ses inconvénients. Nous vous les présentons dans cet article, afin que vous puissiez peser le pour et le contre avant de vous lancer.

Activité complémentaire : les inconvénients

1. Vous payez plus d’impôts

En Belgique, les revenus de votre activité complémentaire sont ajoutés à votre salaire. Lorsque vos revenus augmentent, vous vous retrouvez donc rapidement dans une tranche d’imposition plus élevée. Mais pour réduire cette charge fiscale en tant qu’indépendant complémentaire, vous pouvez déduire vos frais professionnels. Il peut s’agir de matériel de bureau, de formations professionnelles ou de logiciels achetés dans le cadre de votre activité complémentaire.

N’oubliez pas les frais mixtes. En tant qu’indépendant complémentaire, vous pouvez en effet déduire une partie de vos frais d’Internet et de téléphone, de chauffage et d’électricité et même une partie de vos frais de voiture. C’est une manière de réduire un peu votre charge fiscale et de conserver une plus grande partie de vos revenus complémentaires.

💡Astuce Accountable : Si certains achats servent à 100 % à votre activité complémentaire – comme une lampe à UV si vous êtes styliste ongulaire, par exemple -, vous pouvez les déduire à 100 %. Les dépenses mixtes, comme votre facture de téléphone, doivent être déduites proportionnellement à votre utilisation professionnelle. Par exemple, si vous utilisez votre téléphone deux jours par semaine pour appeler des clients, vous pouvez déduire 2/7 de votre facture de téléphone comme frais professionnels.

Pour en savoir plus sur les frais professionnels des indépendants complémentaires, cliquez ici.

2. Vous n’acquérez pas de droits sociaux supplémentaires

En tant qu’indépendant complémentaire, vous devez obligatoirement vous affilier à une caisse d’assurance sociale. Et tout comme un indépendant à titre principal, vous payez des cotisations sociales quatre fois par an. Par contre, ces cotisations ne vous donnent pas de droits sociaux supplémentaires (pension, allocations familiales ou une allocation d’invalidité).

En soi, ce n’est pas grave, car vous bénéficiez déjà de ces droits via les cotisations payées par votre employeur principal. En plus, les cotisations sociales que vous payez en tant qu’indépendant complémentaire sont déductibles à 100 %.

3. L’équilibre travail-vie privée change

N’oubliez pas que votre activité complémentaire vient s’ajouter à votre emploi actuel, à vos loisirs et à vos activités familiales. Maintenir un équilibre sain entre votre activité principale, votre activité complémentaire et votre vie privée demande des efforts et un certain sens de l’organisation.

Vous pouvez évidemment choisir de limiter votre activité principale à un temps partiel, mais vous perdrez alors une partie de vos revenus. Si vous préférez ne pas (encore) prendre ce risque, votre activité complémentaire rognera inévitablement sur votre temps libre. Alors pesez bien le pour et le contre, comparez les avantages et les inconvénients d’une activité complémentaire. 

4. Votre croissance est limitée

Les indépendants complémentaires ont généralement moins de ressources et de temps à investir dans leur activité, par rapport aux indépendants à titre principal. Du coup, ils ne peuvent pas accepter autant de demandes que leurs concurrents, qui ont plus de capacité.

D’un autre côté, cette période permet justement de vous faire une idée plus précise de la demande pour vos services ou produits. C’est le bon revers de la médaille : lancer une activité complémentaire comporte peu de risques. On peut s’initier à l’entrepreneuriat à son propre rythme.

5. Vous vous concentrez moins sur votre emploi principal

Que vous passiez à un temps partiel ou non, votre activité complémentaire prendra probablement du temps que vous consacriez avant à votre activité principale. Peut-être que vous vous arrêterez plus tôt le soir, ou que vous prendrez l’un ou l’autre appel téléphonique d’un client (potentiel) pendant les heures normalement consacrées à votre autre travail.

Tout cela peut vous faire perdre en concentration et au final, nuire à vos performances au travail. Alors il est important d’en être conscient… et que votre employeur accepte votre activité complémentaire. En effet, certaines entreprises imposent des restrictions à leurs collaborateurs, surtout si vous visez le même marché.

6. Vous avez plus d’obligations administratives

Plus haut, vous avez déjà lu que vous devez payer des cotisations sociales en tant qu’indépendant complémentaire. Pour démarrer une activité complémentaire, vous devez également vous inscrire auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) et vous êtes souvent assujetti(e) à la TVA.

À cela s’ajoutent la facturation, la déclaration fiscale et la comptabilité. Vous aurez donc beaucoup d’administration à gérer, même si vous êtes indépendant à titre complémentaire.

Heureusement, vous n’êtes pas seul(e). Accountable vous aide à suivre vos revenus et vos dépenses, afin que vous ayez plus de temps pour vous concentrer sur votre core business. ✨

Activité principale ou activité complémentaire : comment choisir ?

Maintenant que vous connaissez les inconvénients d’une activité complémentaire, vous vous demandez peut-être s’il ne vaudrait pas mieux devenir immédiatement indépendant à titre principal. En réalité, tout dépend de votre situation personnelle. Pour vous aider à vous lancer, nous avons comparé une activité indépendante à titre principal et une activité complémentaire.

Que vous débutiez dans votre activité principale ou complémentaire, Accountable est là pour vous assister dans votre comptabilité et votre fiscalité. Testez gratuitement Accountable pendant 14 jours.