« Les indépendants complémentaires ont les mêmes obligations que les indépendants à titre principal mais ne se constituent pas les mêmes droits » : vous avez probablement entendu plus d’une fois ce résumé.
Cependant, vous avez peut-être intérêt à opter pour certaines assurances, et augmenter vos droits : elles protègeraient vos revenus complémentaires ou assureraient votre qualité de vie en cas de pépin. De plus, en déduisant ces primes d’assurance, vous pouvez diminuer dès aujourd’hui votre taux d’imposition.
Les cotisations sociales que vous versez, à concurrent de 20,5% de vos revenus d’indépendant complémentaire, sont des cotisations dites de « solidarité » : votre pension, est supposée couverte par votre activité principale. Vous pouvez cependant, à certaines conditions, améliorer votre train de vie à la pension grâce à votre activité complémentaire.
PLCI et CPTI pour indépendants complémentaires
Sous les initiales de PLCI se cache « Pension complémentaire libre pour indépendants », soit un complément de pension sur-mesure pour les indépendants. Afin de la constituer, vous versez chaque année au maximum 8,17% de votre revenu imposable net, avec un minimum de 100 euros et un plafond de 3.447,62 euros (2022).
Comme indépendant complémentaire, vous pouvez conclure une PLCI si et seulement si vous payez des cotisations sociales équivalentes à celles d’un indépendant à titre principal.
📌 Si vous débutez en tant qu’indépendant et ne payez que des cotisations provisoires, vous ne pourrez donc pas conclure de PLCI.
Si vous êtes en mesure de contribuer à une PLCI, n’hésitez pas : les primes que vous verseriez annuellement sont déductibles à 100% !
Si vous versez des cotisations sociales équivalentes à celles d’un indépendant à titre principal, vous pouvez de plus opter pour une CPTI, ou Convention de pension pour travailleurs indépendants. Les primes que vous versez à cette fin ne sont pas déductibles fiscalement. Elles vous permettent cependant un avantage fiscal de 30%.
📌 Même payer volontairement des cotisations sociales plus élevées que ce que vous devez ne vous ouvre pas l’accès à la CPTI.
Protégez-vous, vous, vos clients, votre matériel
S’il est un élément qui ne diffère pas, entre les statuts d’indépendant complémentaire et à titre principal, c’est bien celui-ci : dans le cadre de votre activité, vous êtes votre propre patron. A vous tous les risques donc !
A vous de voir si cela vaut la peine d’adapter votre couverture à votre activité complémentaire dans l’un ou l’autre de ces cas :
- Imaginez que vous causiez, par inadvertance, un préjudice à un client : c’est votre assurance responsabilité professionnelle qui entrerait en jeu dans ce cas.
- Si vous causiez un préjudice à un tiers (qui ne serait pas votre client) : vous auriez alors besoin de votre assurance responsabilité civile.
- Si le matériel tech dans lequel vous aviez investi était dégradé ou volé : vous seriez d’autant plus content de l’avoir assuré que les assurances de matériel technologique, dans la limite de l’usage professionnel, est déductible à 100% !
En fonction de votre secteur d’activité complémentaire, certaines assurances s’imposent tout naturellement. Prenez le temps de vous poser la question : dans la limite de l’usage professionnel, ces assurances sont déductibles aujourd’hui et vous protègent « au cas où ».
Chez Accountable, nous ne vendons pas d’assurance. Nous sommes là pour aider les indépendants à venir à bout de leurs obligations fiscales et comptables. En fait, ils peuvent simplement les confier à notre app, ici.